Historique sur l'évacuation des alsaciens en Septembre 1939

Historique sur l'évacuation des alsaciens en Septembre 1939
Voici les évènement sui on entraîné l'évacuation des Alsaciens début Septembre 1939

Le 1er septembre 1939, l'Allemagne attaque la Pologne, la France décrète la mobilisation générale et puis vient l'ordre d'évacuation immédiate des régions de l'Est de la France, et donc les Alsaciens. En Alsace, le 3 septembre, c'est le départ des premiers trains pour les Landes. Le premier convoi arrive en gare d'Aire sur l'Adour le 6 septembre.

avis d evacuation

Chaque réfugié a été autorisé a amener 30 kgs de bagages. Il son été entassés dans des wagons de marchandises, sans siège, sans couchage, le voyage s'est effectué debout, entassés, à 40 personnes dans chaque wagon. Absence totale de sanitaires, peu de nourriture, avec la présence de malades, de gens âgés, ce fût un véritable périple.

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Et bien sûr, la question de savoir ce qu'ils allaient devenir, comment seraient-ils accueillis, quand pourraient-ils retourner chez eux en Alsace.

C'est donc le 6 septembre que les premiers convois arrivent à Aire sur l'Adour. Un comité d'accueil a été crée par la Préfecture pour les recevoir. Les premiers soins sont donnés aux malades, toilette rapide, distribution de boissons et nourriture pour tous.

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Les Alsaciens prennent ensuite des autobus qui les achemineront vers les villes et villages d'accueil, ces communes ayant reçu au préalable des télégrammes précisant le nombre de réfugiés à recevoir. Chaque commune devait recevoir un réfugié pour trois habitants.

PIMBO comptant 282  habitants a donc reçu 99 alsaciens, mais le village était dans l'impossibilité de les loger tous. En novembre 29 réfugiés quittent Pimbo pour Grenade sur l'Adour. 50 Alsaciens seront donc logés dans des familles ou dans des maisons non occupées, et ce pendant plusieurs années. L'éducation des enfants est assurée par l'Ecole de Pimbo et les réfugiés prennent part à la vie du village.

Le retour en Alsace: 

La convention d'armistice de Rethondes du 22 Juin 1940 exige le retour au pays de tous les réfugiés. Le temps passe et le 15 octobre 1940, le premier train en partance de Grenade sur l'Adour pour Saint Louis s'ébranle. Le voyage ne durera que deux jours.

Mais tous les alsaciens ne sont pas rentrés chez eux à ce moment là. 6 ans après il restait quelques réfugiés, dont 5 familles de 16 Haut Rhinois à Pimbo.

Gilbert PESSANS